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Le sourire dans l'art

27 juillet 2021

Le sourire a connu de longues éclipses dans l’art.

Présent dans la Grèce antique, il a totalement disparu du Moyen-Âge jusqu’au XVIIème siècle.

Les arts étaient principalement liés à la religion chrétienne qui n’appréciait pas le sourire.

Au milieu du Vème siècle avant J.C., le sourire sur les statues grecques sera plus naturel et intériorisé.

Au Moyen-Âge, le concept du beau et du bien est abandonné et le sourire disparaît presque complètement dans une société où l’art est un moyen privilégié de communication.

À la Renaissance, le sourire réapparaît dans certains tableaux, notamment pour la représentation de la Vierge, mais aussi pour les œuvres ayant pour thème l’amour, le sacré, la maternité…

Le sourire sera cependant soumis aux principes de mesure et de bienséance.

Le Baroque libère le sourire, il devient provocant et plus superficiel.

L’âge d’or du portrait souriant est celui de la deuxième moitié du XVIIIème siècle.  Cette apparition du sourire est liée à la mentalité du siècle des Lumières, où prédominent la philosophie et l’optimisme, c’est-à-dire le pouvoir de la raison.