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Prix de l'Académie Française pour Mme Sue Carrell

7 juillet 2011
Prix de l'Académie Française pour Mme Sue Carrell pour son édition de la correspondance de la Comtesse de Sabran et du Chevalier de Boufflers

Zoom de la Fondation Calvet sur Sue Carrell :

 

Mme Sue Carrell, Avignonaise d’adoption, vient de recevoir un prix de l’Académie française pour son édition de la correspondance de la comtesse de Sabran et du chevalier de Boufflers. Le prix est une médaille de vermeil dans la catégorie générale « Prix d’Académie ».

La correspondance de la comtesse de Sabran et du chevalier de Boufflers « constitue probablement la plus belle correspondance d’amour du XVIIIe siècle » (Henri Duranton, Dix-Huitième Siècle, 2011, p. 747). La nouvelle édition préparée par Mme Carrell est la première édition moderne et scientifique de l’ensemble de cette correspondance. Deux tomes ont déjà paru aux Éditions Tallandier : Le Lit bleu : Correspondance 1777-1785 ; La Promesse : Correspondance 1786-1787.

Universitaire américaine et spécialiste du XVIIIe siècle, Mme Carrell travaille depuis 1999 dans les archives de la famille de Sabran-Pontevès, l’une des grandes familles de la Provence.

Le Figaro littéraire, Blaise de Chabalier : « Un travail de titan, l’œuvre d’une vie dont le résultat est une magnifique réussite. [...] La correspondance de ces deux êtres raffinés – lui est un ami de Voltaire – est d’une incroyable richesse. »

Le littéraire.com, Agathe de Lastyns : « Cette édition est le fruit d’une entreprise presque aussi romanesque que les amours de Sabran et Boufflers : Sue Carrell, la lettrée américaine qui l’a établie, y a consacré une vingtaine d’années de sa vie, s’efforçant de réunir le plus de lettres possible d’une correspondance exceptionnellement longue, sans mobiles autres que son intérêt passionné pour les deux épistoliers et son envie de faire “ un beau cadeau ” aux lecteurs. On l’admire d’autant plus qu’avant elle, nul spécialiste ne semble avoir mesuré la valeur de ces échanges épistolaires, alors qu’ils représentent un apport majeur du point de vue littéraire comme sur le plan historique. [...] On attend avec impatience les volumes suivants, et l’on sait gré à Sue Carrell de nous avoir offert ce cadeau : un vrai trésor. »

Généalogie Magazine, Philippe de Montjouvent :« Il aura fallu la passion d’une chercheuse américaine spécialiste de la littérature épistolaire française du XVIIIe siècle et près d’un quart de siècle d’un travail minutieux et acharné pour que l’édition scientifique de leur correspondance voie enfin le jour. Plus qu’une redécouverte – des éditions partielles avaient été publiées en 1875 et 1891 –, c’est bel et bien à une découverte que Sue Carrell nous invite : celle de lettres connues, mais aussi d’une multitude d’inédites. »

Le Bulletin des Lettres, Jacques Ferraton : « Réunis au coin du feu, dispensés du soin charmant mais impérieux de donne forme écrite à leur dialogue, l’eussent-ils entretenu avec la même ardeur ? Réjouissons-nous donc, égoïstement, qu’ils aient été si longtemps privés l’un de l’autre. Le fruit de leur séparation est un exceptionnel tableau, pris sur le vif et d’une fraîcheur intacte, de ce que le XVIIIe siècle finissant a laissé de plus estimable. »

Les Affiches de Normandie, Pierre Aubé : « Ces lettres, où se révèle sans doute le meilleur du “ siècle de la grâce ”, sont un authentique moment de bonheur. »

Conférences Cercle culturel Gabrielli venetto 2 mars 2011