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Le Musée Calvet est une Institution unique en France. Créé pour être une bibliothèque, il est devenu également un musée d'art, d'histoire et d'archéologie, un Museum d'histoire naturelle, une œuvre de charité et d'encouragement aux arts, le tout constituant un seul établissement, dirigé par une administration particulière :  l'« Administration du Musée Calvet » et soumis à un règlement spécial.

Comment cet organisme est né, comment il s'est formé et développé depuis près de cent cinquante ans, comment ses collections ont été rassemblées et se sont enrichies, c'est ce que nos avons voulu étudier dans les pages qui suivent...

Quatre cents tableaux sont décrits dans ce catalogue qui allie érudition et élégance du style, où la précision de l'information ne nuit en rien à la puissance d'évocation d'un monde disparu, celui de la France des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.

Exposition - Musée Calvet - 12 mai 2012 au 18 mars 2013.

Catalogue de l'exposition - 25 juin au 14 novembre 2011.
Avec la collaboration scientifique de Jean-Claude Goyon et Lilian Postel, Paris, Editions Hazan, 2011, 1 vol., 186 pp.

Aucun thème d'exposition ne pouvait être plus judicieusement choisi en ce printemps 2011, que celui de l'Égypte. Il y a en effet deux cents ans qu'à l'instigation d'Esprit Calvet, le musée portant son patronyme ouvrait ses portes afin de livrer au public et à tous les amateurs d'art les richesses de ses collections, sans cesse accrues jusqu'à nos jours. » Extrait de la préface de Chantal de Saint Priest d'Urgel, administratrice de la Fondation Calvet (2001-2015)

Exposition - Musée Calvet - 30 juin 2007 au 5 novembre 2007
ed. A. Barthelemy, 2007.

Marie-Gabriel-Auguste Florent de Choiseul-Gouffier (1752-1817) est considéré en France comme le véritable artisan du renouveau des travaux sur l'hellénisme. En 1776, il accomplit un premier voyage en Grèce. En 1782, il publia les résultats de son expédition dans un ouvrage fameux, Voyage pittoresque de la Grèce. La deuxième partie paraîtra ultérieurement (1809-1822) en deux volumes. Le comte de Choiseul-Gouffier, nommé ambassadeur de France à Constantinople en 1784, rassembla de son vivant une des plus belles collections européennes d'antiquités, dispersée de nos jours dans les collections publiques françaises et britanniques. Pour la première fois, un musée français ramène l'attention sur la personnalité, l'œuvre littéraire et la collection du comte de Choiseul-Gouffier. 

A la fin du IVe millénaire av. J.-C., apparaît dans le sud de la France la plus ancienne statuaire de pierre connue. En Provence occidentale, il s'agit de figurations anthropomorphes sculptées sur de petits blocs de calcaire tendre. Ce sont des stèles de petite taille (de 25 à 40 cm de haut). Au nombre d'une trentaine découvertes à ce jour, ces stèles représentent un visage humain schématique où les yeux et le nez sont bien marqués, mais où la bouche est absente. Autour de cette représentation de la face, un décor en chevrons est finement gravé. 

Par Sylvain Boyer et al., Alain de Gourcuff Editeur, 2002.

Presses de l'Impr. Laffont, 2009.

"En ce qui concerne le médaillier, joyau de la fondation qui porte son nom [Calvet], nous dirons simplement que 80% des éléments qui le composent actuellement sont le fruit de son héritage.Le temps n'est plus des facilités octroyées non seulement aux érudits, mais aussi aux amateurs, aux curieux soucieux de palper, soupeser, comparer ; la publication d'un catalogue établi sur des bases scientifiques devient alors indispensable ; après un long et minutieux classement, Geroges de Loÿe Conservateur en Chef du Musée Calvet, obtint du Conseil d'Administration d'en confier l'exécution aux meilleurs spécialistes de notre temps." (extrait de la préface par Josserand de Saint Priest d'Urgel, Exécuteur testamentaire et 14e Vice-Président du Muséum Calvet).

 Avignon, Imprimerie A. Barthélemy, 1987. 1 vol. broché de 88 pp.

Conception graphique : Christian & Marie Loury

« Avant toute réponse, il est bon de rappeler que le Musée Calvet est, après le Louvre, un des plus riches de notre pays en antiquités grecques et que donations et acquisitions s'y sont succédé jusqu'à nos jours. Y est attaché un conservateur Mademoiselle Odile Cavalier, helléniste confirmée, auteur de plusieurs études archéologiques publiées récemment.

.../... Aujourd’hui donc, est proposée au public une incursion en Attique, la région de Grèce la mieux connue. Les historiens nous apprennent que le célibat pour les hommes y était mal considéré. Généralement ils ne se mariaient pas avant la trentaine et les jeunes talles, pour qui le mariage était indispensable, entre 15 et 18 ans, sans avoir leur mot à dire pour le choix d'un mari.... »

Extrait du livre achevé d’imprimé en Octobre 1996 – Imprimerie Laffont à Avignon

« Le pourtour de la péninsule italienne, de Tarente dans les Pouilles à Cumes en Campanie, a été à partir du VIe siècle av. J.-C. une terre de colonisation grecque appelée Grande Grèce. Des groupes de colons y établirent des villes et créèrent de nouveaux repères culturels, tout en restant très attachés au mode de vie et à la pensée grecque. Le musée Calvet à Avignon possède une collection d'une cinquantaine de vases à figure rouge et de terres cuites, en provenance de l'Italie méridionale du Ve siècle av. J.-C., tous d'une excellente, voire d'une exceptionnelle qualité. Les vases, de formes très variées - cratères à volutes, en cloche, loutrophore, lékanis, lécythes-, illustrent parfaitement la diversité des centres de production en Italie du Sud. »

Extrait du livre achevé d’imprimé en septembre 2000 – Rebus, la spezia - Italie

« Création révolutionnaire, comme tous les grands musées français, fondé une deuxième fois en 1810 par le legs de l'un de ces esprits éclairés, qui, à leur insu même, ont préparé et devancé, en ce domaine, la Révolution, le musée Calvet ne pouvait que s'associer au souvenir de l'époque d'où il tire son origine. Evoquer la Révolution en Avignon, au musée Calvet... le choix s'imposait de lui-même, dans son évidence, par la présence dans les collections de l'une des peintures "incontournables" de la Révolution française, La Mort du jeune Bara de J.-L. David. 

Ce tableau célèbre, et pourtant mal connu du public, est confondu avec la mort de Marat, dont nul n'ignore le rôle politique important pendant la Révolution ni le spectaculaire assassinat par Charlotte Corday. En revanche, qui connaît encore l'histoire de Joseph Bara ? »

« A l'occasion du bicentenaire de la naissance d'Esprit Requien, fondateur du Musée Histoire Naturelle d'Avignon, il m'a semblé opportun et intéressant de donner une biographie succincte de cet homme aujourd'hui méconnu et de sortir ainsi des lieux communs, à savoir qu’il était en relation avec de nombreux artistes et politiciens, qu'il se ruina pour enrichir le Musée et qu'il mourut en Corse.

Le texte qui suit se présente sous forme de petits chapitres thématiques, suivis d'annexes . J’ai préféré ce mode d'écriture plutôt qu'une chronologie exhaustive, car les nombreuses citations relevées dans les lettres que Requien reçut, m'ont paru plus propices à une telle présentation… »

« Cet ouvrage a été publié à l'occasion de l'exposition de la donation du Docteur Georges Reboul au musée Calvet, du 8 décembre 2001 au 18 février 2002. Elle a été réalisée, grâce au concours de la Fondation Calvet et de la Conservation du musée. »

« La redécouverte du fonds Parrocel à l'Ecole des Beaux-Arts

Mathias Polakovits, grand amateur de dessins français et généreux donateur à T'Ecole des Beaux-Arts, a toujours porté un intérêt particulier aux familles d'artistes, aux cercles d'amis, aux générations de peintres ou encore aux écoles: sa collection s’organise ainsi par groupes, non pas chronologiques ou thématiques, mais suivant des critères qui dévoilent aux chercheurs des aspects qui rompent avec le panorama traditionnel de l'école française des XVIl° et XVIII° siècles. La famille Parrocel occupe à ce titre une place spécifique par son origine « provinciale», Polakovits, tout comme Philippe de Chennevières et Jean Masson avant lui, ayant cherché à distinguer plusieurs écoles françaises, lorraine, provençale ou encore tourangelle... »

Exposition au Musée Calvet du 31 mars au 28 mai 2011 par Sylvain Boyer

Le Musée Calvet à Avignon (Vaucluse) possède une remarquable collection d'objets en bronze ou en métal cuivreux datés du Chalcolithique, de l'âge du Bronze et de l'âge du Fer dont on présente le catalogue complet dans cet ouvrage. Ces objets ont intégré les collections d'Esprit Calvet puis du musée à la suite de dons, de legs ou d'achats et ce depuis le XIXe siècle. Si l'on trouve parmi eux un grand nombre de documents mis au jour sur les terres du Comtat ou plus largement dans le sud-est de la France, ceux qui sont issus d'autres régions ou dont, malheureusement, l'origine ne nous est pas connue, ne sont pas rares. Nous avons là un reflet général de l'histoire et de la vie d'un musée, les objets intégrant les collections au gré dune politique patrimoniale et/ou scientifique mais aussi parfois par le fruit du hasard. A noter qu'une « grande partie (des objets) provient de la collection personnelle d'Esprit Calvet qui constitua, dans la deuxième moitié du XVIII° siècle, un cabinet d'antiquités et de curiosités naturelles, embryon du Musée qui porte son nom »

Ce livre a été édité à l'occasion de l'exposition "Dialogue avec la Grèce, Jean Trousselle et Odysseus Elytis" (25 juin 1987/ 31 août 1987), organisée par la Ville d'Avignon au Musée Calvet, avec le concours de la Direction des Musées de France et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles.

Cette exposition, augmentée d'œuvres du Fonds Régional d'art contemporain de Provence Alpes Côte d'Azur et d'un prêt de la Fondation Angladon, s'est tenue au musée Calvet à Avignon du 12 juillet au 4 novembre 2002 et était accompagnée d'une présentation des dessins d'Aurélie Salavert.

"Ce livre a une histoire. Ses premières lignes en ont été écrites en 2009 dans le Vaucluse, à Vaison-la-Romaine lors d'un colloque intitulé « Regards croisés sur le mécénat en archéologie» et la tenue d'une exposition "Mécènes à l'œuvre". Ces deux manifestations bénéficiaient du soutien de nombreux partenaires institutionnels et privés. Elles prenaient place dans le programme des célébrations du 30ème anniversaire du jumelage entre Vaison-la-Romaine et Martigny, celui des 26ème journées européennes du patrimoine et de la commémoration en France du 50ème anniversaire de la création du ministère de la Culture."